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Chère sœur musulmane ! Le voile n’a d’autre fonction que de te préserver et de te protéger des regards empoisonnés venant des cœurs malades et des chiens humains. Il t’est un rempart aux appétits féroces. Tu dois t’y attacher, et ne pas te tourner vers ces revendications pour le moins tendancieuses dont les aspirations sont de combattre le voile en cherchant à le dénigrer. Leurs partisans ne te veulent aucun bien comme le Seigneur le révèle :

"Ceux qui suivent leurs passions voudraient profondément que vous succombiez". (4: 27) 
 

 

 

11 août 2007 6 11 /08 /août /2007 18:22
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Published by Samir Abou Taymyya Al-Jazairi - dans Le mariage
8 juillet 2007 7 08 /07 /juillet /2007 18:49


Un terme très en vogue depuis quelques temps : on en cherche, on en fait, on en organise… Mais on peut s’étonner d’une chose : ce mot n’apparaît pas dans les livres et les propos des savants. Après avoir interrogé des hommes de science à ce sujet, il apparaît que c’est un terme « nouveau » et qui recouvre souvent des conceptions fausses et des erreurs.


On parle de Mouqabalah ou encore Ta’ârouf, mais qu’est-ce que cela désigne ? Dans la langue arabe, ces deux termes désignent l’entretien, le faire de se présenter et faire connaissance. Dans l’application « religieuse » qu’on en fait, c’est quasiment une longue suite d’erreurs et de mauvaise compréhension de la voie légale à suivre lorsqu’on cherche à se marier.


Première grande erreur
 : ceux qui disent vouloir se marier ne baissent pas le regard en donnant comme argument qu’ils cherchent à voir celle qui va leur plaire.


On a interrogé shaykh Muhammad Ibn Ibrâhîm Âl As-Shaykh à propos du fait de regarder volontairement ou non des femmes qui ne se voilent pas comme il convient (Mutabarrijât).
Il répondit : « Il est interdit de regarder volontairement, en raison de la Parole d’Allah : « Dis aux croyants de baisser leur regard et de préserver leur chasteté. Cela est plus pur pour eux. Allah connaît parfaitement ce qu’ils font. » [An-Nûr : 30] Allah a fait des yeux le miroir du cœur, ainsi si le regard est baissé, le cœur baissera également son désir et sa volonté, et au contraire si il libère son regard, le cœur libèrera ses désirs. Al-Fadl Ibn ‘Abbâs rapporte qu’il partageait la monture du Messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) le jour du sacrifice entre Muzdalifah et Minâ lorsqu’une litière portée à dos de chameau sur laquelle était des femmes passa. Al-Fadl se mit alors à les regarder et le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) tourna la tête de Al-Fadl de l’autre côté. » (Al-Bukhârî et Muslim) Ibn Al-Qayyim dit dans Rawdah Al-Muhibbîn : « C’est là une interdiction de regarder les femmes étrangères, une interdiction par le geste. » Et s’il lui avait été permis de regarder, le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) l’aurait laissé faire. Le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : « Chaque enfant d’Adam (homme et femme) a une part de fornication dans laquelle il doit nécessairement tomber : les yeux dont le péché est le regard (vers ce qui est interdit), les oreilles dont le péché est l’écoute, la langue dont le péché est la parole, la main dont le péché est de toucher, le pied dont le péché est de marcher, le cœur qui est tenté par les passions et espère, et tout cela est confirmé ou infirmé par le sexe (c'est-à-dire le passage à l’acte ou non). » (Al-Bukhârî) Il a donc commencé par la fornication de l’œil car elle est la base de la fornication de la main, du pied, du cœur et du sexe. A travers la fornication de la langue par la parole, il a également indiqué la fornication de la bouche par le baiser, et il a fait du sexe un moyen de confirmation de tout cela par le passage à l’acte ou non. Il dit : « Et ce hadith est parmi les preuves les plus claires que l’œil désobéit par le regard, et que cela est une forme de fornication, et c’est une réponse à ceux qui permettent de regarder librement tout ce que l’on veut. » (…) [Al-Iftâ, volume 64, le 4/1/1380]


Il est donc totalement faux de prétendre que l’on peut regarder les femmes (et inversement les hommes) parce qu’on désire se marier et la règle de base est celle citée dans le verset : « Dis aux croyants de baisser leur regard et de préserver leur chasteté. Cela est plus pur pour eux. Allah connaît parfaitement ce qu’ils font. Dis également aux croyantes de baisser leur regard, de préserver leur chasteté. » [An-Nûr : 30-31] Les croyants doivent donc baisser le regard devant les femmes étrangères et les croyantes doivent elles aussi baisser le regard devant les hommes étrangers, car le regard est une flèche empoisonnée du Diable.


Le seul moment où il est permis à l’homme de regarder une femme, et inversement à la femme de regarder un homme, est lors de la Khitbah (la demande en mariage), afin de se marier. Et il y a de nombreux hadiths à ce sujet :


Jâbir Ibn ‘Abdillah rapporte que le Messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : « Lorsque l’un d’entre vous veut demander une femme en mariage et qu’il peut voir d’elle ce qui l’encouragera à l’épouser, qu’il le fasse. » Jâbir dit : « Je voulais demander en mariage une jeune fille, je me cachais donc jusqu’à voir ce qui m’a encouragé à la demander en mariage et à l’épouser. » (Ahmad, Abû Dâwûd) On peut lire dans ‘Awn Al-Ma’bûd (l’explication des Sunan Abû Dâwûd) : « An-Nawawî a dit : ce hadith montre l’encouragement à regarder celle que l’on veut épouser, c’est là l’avis de notre école (shaféite) ainsi que l’avis de Mâlik, Abû Hanifah, des savants de Kûfah, de Ahmad et de la majorité des savants.(…) Nos compagnons (de l’école shaféite) ont dit : il est préférable qu’il la regarde avant de venir la demander en mariage, ainsi si elle ne lui plait pas, il la laissera sans lui causer aucun tort, ce qui n’est pas le cas s’il le fait après l’avoir demandé en mariage. »


Abû Hurayrah rapporte : « J’étais aux côtés du Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) lorsqu’un homme vint et l’informa qu’il avait épousé une femme des Ansârs. Le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) lui dit : « L’as-tu regardée ? » Il répondit non, il lui dit : « Vas et regarde-la, car les Ansars ont quelque chose dans le regard. » (Muslim) An-Nawawî a rapporté des propos similaires au hadith précédent puis dit : « Nos compagnons ont dit : et s’il ne peut pas la voir, qu’il envoie une femme en qui il a confiance pour qu’elle l’informe à son sujet, et cela doit se faire avant la demande en mariage, comme nous l’avons indiqué. » Dans ces deux hadiths, An-Nawawî a rapporté la divergence des savants concernant ce qu’il est permis de voir de la femme à ce moment en montrant que l’avis le plus correct est qu’il s’agit du visage et des mains.

Sahl Ibn Sa’d rapporte qu’une femme se présenta au Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) et dit : « Ô Messager d’Allah ! Je suis venu m’offrir à toi. » Le Messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) leva les yeux vers elle, la regarda de haut en bas puis baissa la tête. » Al-Bukhârî donna pour titre au chapitre contenant ce hadith : « Regarder la femme avant de l’épouser. »


Tout cela montre la permission de regarder une femme lorsqu’on veut la demander en mariage, afin de voir chez elle ce qui va encourager au mariage. De même pour les femmes qui peuvent regarder leur prétendant. Mais cela ne peut se faire qu’à deux conditions :


La première
 : La volonté ferme d’épouser cette femme, et de ne la regarder que pour cela, et de même pour elle. Ainsi, si le prétendant sait que la famille de la femme refusera le mariage ou qu’elle ne lui convient pas, tous deux doivent baisser le regard. Ibn Al-Qattân a dit : « Si le prétendant sait qu’elle ne l’épousera pas, ou que son tuteur ne lui donnera pas son accord, il ne lui est pas permis de la regarder. Ceci même s’il est déjà venu la demander en mariage (à son tuteur) car le regard n’est autorisé que s’il est un moyen d’amener à la conclusion du mariage. Et s’il sait pertinemment qu’on ne le permettra pas, le regard reste sur la règle de base (qui est l’interdiction). » (An-Nadhar fî Ahkâm An-Nadhar, p.391).


La deuxième
 : Dès lors qu’il voit ce qui l’encourage à l’épouser, il doit cesser de la regarder, car elle est toujours pour lui une femme étrangère (jusqu’à la conclusion de l’acte de mariage ‘Aqd Az-Zawaj) et que le regard n’est permis que pour amener au mariage. Ainsi, lorsqu’il est fermement décidé à l’épouser, le regard reprend son jugement de base (qui est l’interdiction), jusqu’à ce qu’il l’épouse et conclut l’acte de mariage. De même pour elle, si elle voit ce qui lui plait, elle doit par la suite baisser le regard. Shaykh Al-‘Uthaymîn dit : « La vérité sur cette question est qu’il est préférable (et non obligatoire) de regarder celle qu’on va demander en mariage, sauf si on sait comment elle est, dans ce cas ce n’est pas nécessaire… » (Sharh Al-Mumti’ 5/125)


Alors, nombreux sont ceux qui se disent : mais alors comment faire ? Wallahi il ne sert à rien de se mettre à la sortie des écoles, des mosquées ou ailleurs pour guetter toutes les sœurs. Au contraire, c’est un comportement de pervers qui ne fera qu’augmenter cette maladie qui s’est installée dans le cœur. Allah ne dit-il pas : « Celui qui place sa confiance en Allah, Il lui suffit » ? Demander avant toute chose autour de soi, se renseigner et ensuite lorsqu’on sait qu’il y a une sœur avec laquelle il y a de fortes probabilités qu’on puisse se marier et pas de difficultés insurmontables, alors dans ce cas, on peut chercher à la voir elle et seulement elle, discrètement. Rien n’a changé depuis l’époque du Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam), et la voie à suivre est exposée dans ce hadith :


Al-Mughîrah Ibn Shu’bah rapporte : « J’ai été voir le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) et je lui ai parlé d’une jeune fille que je voulais demander en mariage. Il me dit : « Vas la regarder car cela est plus à même de vous lier tous les deux. » J’ai donc été voir une femme des Ansars et je l’ai demandée en mariage à ses parents en leur rapportant les propos du Messager d’Allah, et ce fut comme s’ils désapprouvaient cette chose. La jeune fille entendit cela alors qu’elle était dans une pièce isolée et dit : si le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) t’a ordonné de regarder, alors regarde, sinon je t’implore par Allah [de ne pas le faire], comme si cela était une chose gravissime, puis elle tira le voile [qui cachait la pièce]. Je l’ai regardée puis je l’ai épousée, et aucune femme par la suite n’a atteint son rang [dans mon cœur] alors que j’ai épousé environ soixante-dix femmes. » (At-Tirmidhî, An-Nasâ'î…)


Al-Mughîrah n’a donc pas regardé toutes les femmes de Médine, il savait qu’une jeune fille habitait à tel endroit et qu’il pouvait l’épouser. Il n’a pas demandé à un frère de demander à sa femme ou à sa sœur s’il pourrait entrer en contact avec elle et faire connaissance avant de venir la demander en mariage ! Il n’a pas organisé de rencontre chez un frère et sa femme afin qu’il n’y ait pas mixité (comme ils prétendent) pour discuter et voir s’ils se plaisent, etc, etc… L’imagination et les ruses de Satan sont sans limite.


La facilité et la bénédiction résident uniquement dans l’obéissance à Allah, ainsi celui qui sait qu’il y a une sœur qui cherche à se marier et qui peut correspondre à ce qu’il recherche, qu’il n’y a pas d’obstacle apparent à l’acceptation du mariage par le tuteur ou la sœur, alors s’il peut l’observer discrètement pour être sûr qu’elle lui plaise qu’il le fasse. Ensuite (ou même s’il n’a pas pu), qu’il se rende chez le tuteur de cette sœur (donc s’il est vivant et musulman, son père et personne d’autre) pour se présenter et faire sa demande en mariage. Shaykh Al-‘Uthaymîn dit : « S’il peut la voir en se mettant d’accord avec son tuteur en disant qu’il viendra et la regardera, qu’il le fasse, sinon il peut l’épier à un endroit où il sait qu’elle passe et la regarder… [Mais il ne doit le faire que s’il sait qu’il y a de forte probabilité qu’on accepte sa demande en mariage] Comment peut-il en être quasiment persuadé ? Allah a créé à différents rangs [dans la société] : « « C’est Nous qui avons réparti entre eux leur subsistance dans la vie présente et qui les avons élevés en degrés les uns sur les autres, afin que les uns prennent les autres à leur service. » (Az-Zukhruf : 32) Ainsi si l’homme est pauvre et qu’il regarde la fille du ministre, le plus probable est qu’on n’accepte pas sa demande, ou si l’homme est vieux et sourd et qu’il regarde une belle jeune fille, le plus probable est qu’on n’accepte pas sa demande. » (Sharh Al-Mumti’ 5/126-127)


Deuxième grande erreur
 : Cette Mouqabalah se déroule la plupart du temps sans que le tuteur de la femme ne le sache ou avant qu’il ne donne son accord pour le mariage, ce qui est une erreur comme nous l’avons vu. Les gens ont pris énormément de liberté sur cette question et se permettent d’aller voir des femmes avec « l’accord » d’un frère de cette femme ou d’une autre personne de sa famille. Ceci, alors que la règle et les propos des savants à ce sujet sont clairs : si le père de cette femme est vivant et musulman, il est le premier tuteur et on ne peut se passer de son accord à toutes les étapes de la demande, sauf s’il délègue volontairement cela. Si les membres de la famille de la femme remplissent tous les conditions, le tutorat s’applique dans cet ordre : le père, puis le grand-père, puis le fils de la femme (si elle en a déjà un), puis ses frères, puis les proches en fonction de leur degré de proximité, puis si aucun n’est apte à le faire c’est le gouverneur qui s’en charge.


On a demandé à shaykh Fawzân : est-il permis à la jeune fille de se marier sans l’accord de son père ?
Il répondit : Il n’est pas permis à la femme de se marier sans l’accord de son père, car il est son tuteur, et qu’il est plus perspicace qu’elle sur ces questions. Mais il n’est pas non plus permis au père d’empêcher sa fille de se marier avec un homme pieux qui lui convienne. Le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : « Si vient à vous celui dont vous agréez la religion et le comportement, mariez-le, sinon il y a aura de grandes tentations sur terre et une grande perversion. »… » (Al-Muntaqâ 2/218-219)


On ne peut délaisser l’accord du père à toutes les étapes de la demande et on ne peut se mettre d’accord sur un mariage avant qu’il ne l’ait autorisé. Combien de fois avons-nous vu des gens se voir sans en informer le père de la sœur qui finalement refuse ce prétendant. Le regret et la frustration qui en découlent ne sont pas à imputer à ce père qui a été trompé, mais à la désobéissance à Allah qui n’amène que remords et regrets.


Certains avancent le faux argument du manque de piété ou de l’ignorance du père, alors que cela n’est pas une raison suffisante pour lui retirer son rôle de tuteur.


On a demandé à shaykh Sa’dî : quel est le jugement sur le fait de poser comme condition pour le contrat de mariage que le tuteur soit connu pour sa piété et l’absence de défauts apparents (al-‘adâlah) ?
Il répondit : cette condition est rejetée par les Textes et la pratique des pieux prédécesseurs. » (Al-Fatâwâ As-Sa’diyyah, 491-492)


Shaykh Al-‘Uthaymin dit à ce sujet dans Sharh Al-Mumti’ que s’il fallait appliquer les règles de al-‘adâlah, on ne marierait plus personne, car rares sont ceux qui parviennent à ce niveau de piété de nos jours. Il peut y avoir des cas particuliers où le tuteur perd ce statut, même s’il s’agit du père, mais il s’agit de cas bien spécifiques qui demandent d’être exposés à un homme de science.


Troisième grande erreur
 : le cas des sœurs converties ou de celles qui n’ont pas de tuteur. Malheureusement, elles sont peut être celles à qui cela arrive le plus, ceci en raison de la situation particulière qu’elles vivent : aucun tuteur dans un pays non musulman. Dans un pays musulman, la règle est claire : « Le gouverneur est le tuteur de celui qui n’en a pas », il se charge donc de marier celles qui ne trouvent pas de tuteur. Shaykh Al-‘Uthaymîn explique que l’on désigne par « gouverneur » la plus haute autorité dans le pays, puis ceux qui le représentent, et à notre époque cela est confié au Ministère de la Justice et aux officiers publics chargés des mariages. (Sharh Al-Mumti’ 5/149). Dans un pays musulman cela est donc très simple : la femme qui n’a pas de tuteur saisit le juge de la ville qui se charge d’appliquer la Législation d’Allah sur ce point, et de protéger les intérêts de la femme et lui accorder ses droits.


Mais qu’en est-il dans un pays non musulman ? L’avis le plus répandu chez les francophones est celui donné par shaykh ‘Ubayd Al-Jâbirî qui dit que la femme qui ne trouve aucun tuteur doit prendre comme tuteur un homme de confiance qui se chargera de la marier de manière légale. C'est-à-dire que si un homme pieux et de bon comportement cherche à épouser cette femme, il doit se rendre chez cet homme de confiance qui procèdera au mariage. Et shaykh ‘Ubayd ne dit rien de plus et est innocent de toutes les perversités que l’on peut commettre en s’appuyant faussement sur ses propos. Il ne dit pas que la sœur peut correspondre (voire rencontrer) librement son « tuteur » pour discuter avec lui de ses choix, qu’ils peuvent organiser des « mouqabalah » avec des prétendants et bien d’autres choses encore, wallah-ul-musta’an.


Ceci dit, il faut savoir que l’avis de shaykh ‘Ubayd n’est pas le seul avis parmi les hommes de science, et bon nombre d’entre eux (comme shaykh Abd Al-Mâlik Ramadani) renvoient aux autorités religieuses de la ville où réside cette sœur pour se charger du mariage. Ceci car le « tuteur » doit veiller à marier cette femme dans les règles mais aussi à ce qu’on lui accorde ses droits. Cette question entre sous une autre beaucoup plus vaste qui est de savoir s’il existe ou non en France des autorités religieuses compétentes et qui soient la référence inévitable des musulmans sur cette question. Notre but ici n’est pas d’exposer cette question pointue, mais au moins de faire prendre conscience à tout un chacun que la plupart des compagnons ne se prononçaient pas sur les questions de mariage et de divorce tant elles sont pointues et importantes. Cela est-il si difficile, si on entre dans un cas particulier, de téléphoner à un homme de science pour qu’il nous éclaire sur notre cas bien précis. Il est possible que la sœur est en fait un tuteur légal sans le savoir ou que l’imam de la mosquée de sa ville puisse la marier, ou d’autres possibilités encore. Il est seulement nécessaire de bien exposer sa situation avec autant de sincérité et de franchise que possible, et de se souvenir qu’un cas spécifique demande une réponse spécifique.


Quatrième grande erreur : l’exagération lors de ces Mouqabalah (voire aussi lors des Khitbah légales) en ce sens qu’il va s’agir d’une vraie rencontre et discussion entre les deux prétendants au mariage
. Ceci, alors qu’aucun Texte ne le permet, bien au contraire !


Une fois de plus, on s’appuie faussement sur une parole d’un savant et en l’occurrence shaykh Al-Fawzân auquel on a demandé s’il était permis au prétendant (Khatîb) de parler au téléphone à la femme qu’il demande en mariage ?
Il répondit en disant : « Il n’y a pas de mal à ce que le prétendant parle avec elle au téléphone, si cela est fait après qu’il ait reçu l’accord du père pour le mariage (Istijâbah) et que l’on parle pour se mettre d’accord sur certains points, en fonction de la nécessité et qu’il n’y a aucune tentation en cela. Et si cela se fait par l’intermédiaire de son tuteur, cela est meilleur et plus éloigné de toute suspicion. Quant aux conversations qui ont lieu entre les hommes et les femmes, et les jeunes hommes et jeunes filles, alors qu’il n’y a pas eu de demande en mariage [auprès du tuteur, Khitbah), mais uniquement destinées à faire connaissance (Ta’âruf) comme ils disent, cela est un mal, une chose illicite et un appel à la tentation et à tomber dans la turpitude. Allah dit : « Ne soyez donc pas complaisantes dans votre langage, afin que celui dont le coeur est malade ne vous convoite pas. Et tenez un langage décent. » (Al-Ahzâb : 32) La femme ne parle à un homme étranger que s’il y a nécessité, en tenant des propos décents qui ne comportent aucune tentation et aucune suspicion. Et les savants ont indiqué que la femme ne devait pas élever la voix. Comme il apparaît dans le hadith : « Si une chose se passe dans la prière, que les hommes disent « Subhanallah » et que les femmes tapent des mains. » Ce qui montre que la femme ne doit pas faire entendre sa voix aux hommes sauf dans les situations où cela est nécessaire dans lesquelles elle doit parler avec pudeur et décence. Et Allah est plus savant. » (Al-Muntaqâ : 3/163-164)


En quoi cela est-il une permission de pratiquer ces Mouqabalah ? De discuter sur Internet ? De se rencontrer avant la demande en mariage ? De parler longuement et sans raison valable après celle-ci ??? Shaykh Fawzan dit bien que cette discussion ne peut avoir lieu qu’après la demande en mariage auprès du tuteur (Khitbah) et l’accord de principe pour le mariage du tuteur (Istijâbah). Uniquement si cela est nécessaire pour clarifier certains points, et que malgré tout il vaut mieux passer par le tuteur pour cela sans s’adresser directement à la femme !


Pour montrer à quel point les gens sont loin de la vérité et des Textes, nous traduisons ici les propos de shaykh Al-‘Uthaymin qui dit après avoir montré que le prétendant peut voir le visage et les mains de la femme en présence de son tuteur, et même un peu plus s’il la guette discrètement (selon les conditions énoncées auparavant) : « Peut-il lui parler ? La réponse est non car cela provoque plus encore le désir et qu’il peut tirer une jouissance en entendant sa voix, c’est pourquoi le Prophète dit : « qu’il regarde ce qui va l’encourager à l’épouser. » et il n’a pas dit : « qu’il écoute ce qui va l’encourager à l’épouser »… (Sharh Al-Mumti’ 5/126) Il est donc bon de savoir que certains savants sont d’avis qu’il n’est pas permis de parler à la femme qu’on demande en mariage tant que le contrat de mariage (‘aqd az-zawâj) n’est pas conclu.


De même, il est faux de justifier ces conversations secrètes (et interdites puisque le tuteur n’en connaît pas la teneur) en disant qu’elles servent :


Premièrement
à voir si on est compatible. C’est un argument fallacieux que la raison saine rejette puisque personne ne se présentera sous son mauvais jour ou en disant qu’il (ou elle) est violent, pervers et menteur. On peut d’ailleurs constater que malgré cette pratique répandue, les divorces ne sont que plus nombreux, wallah-ul-musta’ân.


Deuxièmement
 : à fixer des conditions. Mais les conditions du mariage doivent au contraire être connues du tuteur et des témoins, sinon comment témoigner plus tard qu’une condition n’a pas été remplie et que l’on demande pour cela l’annulation de ce mariage ?


Nous aimerions conclure ici (mais les erreurs commises sont elles plus nombreuses encore) par les propos de shaykh Al-Albânî sur cette question en raison de leur grand profit et du conseil sincère qu’ils peuvent représenter pour tous nos frères et sœurs :


Écouter le shaykh


Shaykh
 : Oui.

Questionneur : As-Salâm ‘Alaykum

Shaykh : Wa ‘alaykum As-Salâm Wa rahmatullah

Questionneur : Excusez-moi, shaykh Al-Albânî est-il présent ?

Shaykh : Il est avec toi.

Questionneur : Si vous le permettez, j’aurais quelques questions.
Shaykh : Vas-y.

Questionneur : Puis-je parler au téléphone avec la femme que je demande en mariage (Khitbah) ?

Shaykh : Tu as conclu l’acte de mariage (‘aqd) ou pas encore ?

Questionneur : Pas encore.

Shaykh : Cela n’est pas permis.

Questionneur : Cela n’est pas permis ?

Shaykh : Cela n’est pas permis.

Questionneur : Même si c’est pour la conseiller ?

Shaykh : Cela n’est pas permis.

Questionneur : D’accord, mais m’est-il permis de lui rendre visite et de m’asseoir avec elle en présence d’un Mahram ? (Ndt : mais toujours après la Khitbah bien sûr, c’est à dire la demande en mariage auprès du père ou tuteur légal)

Shaykh : Oui, en présence d’un Mahram, si elle se présente à toi vêtue d’un jilbab (Ndt : long vêtement que l’on porte pour sortir) et d’un voile comme lorsqu’elle sort dans la rue, sinon non.

Questionneur : Et peut-elle montrer son visage ?

Shaykh : Oui, si c’est seulement le visage.

Questionneur : Seulement le visage ?

Shaykh : Oui, et elle ne doit pas porter de robe brodée ou courte, ou d’autres choses de ce genre.

Questionneur : D’accord, et concernant notre assise, quels sont les propos qu’il nous est permis de tenir ?

Shaykh : Tu ne peux lui parler que de la manière dont tu parles aux autres femmes (étrangères).

Questionneur : D’accord, et si elle me demande une photo, puis-je lui en présenter une ou non ?

Shaykh : Et si toi tu lui demandes une photo.

Questionneur : Oui ?

Shaykh : Si tu lui demandes une photo.

Questionneur : Et bien ?

Shaykh : Cela est-il permis ?

Questionneur : Non.

Shaykh : Donc ma réponse est non.

Questionneur : Votre réponse est non ?

Shaykh : Effectivement, ma réponse est non ?

Questionneur : Et pourquoi donc ?

Shaykh : Pour quelle raison ? Pour la même raison qui te conduit à dire que tu n’as pas le droit de lui demander une photo.

Questionneur : D’accord.

Shaykh : Tu as compris ?

Questionneur : Oui, j’ai compris.

Shaykh : Si tu as compris, alors attache-toi-y.

Questionneur : Très bien. Shaykh, parfois on peut être contraint de l’appeler par téléphone, cela est-il permis ?

Shaykh : Je ne pense pas qu’il y ait de nécessité à cela.

Questionneur : Par exemple, je peux l’appeler pour lui dire que je lui rendrais visite à telle heure, cela est-il permis ?

Shaykh : Pourquoi veux-tu lui rendre visite ? Quelle est la différence entre elle et une autre femme (étrangère) ?

Questionneur : C'est-à-dire qu’il n’est pas permis de lui rendre visite ?

Shaykh : Ô mon frère ! Quelle est la différence entre elle et une autre femme (étrangère) ? Si tu la demandes en mariage, demande-la en mariage à son tuteur.

Questionneur : Mais son tuteur sera présent.

Shaykh : Si tu la demandes en mariage, demande-la en mariage à son tuteur. Et si par la suite tu as son accord pour le mariage et pour lui rendre visite en présence de son tuteur afin que tu la voies et qu’elle te voie, (cela est permis). Mais que tu lui rendes simplement visite, alors non.

Questionneur : C'est-à-dire que même après la demande en mariage (Khitbah), il n’est pas permis de lui rendre visite ?

Shaykh : Après la demande en mariage ?

Questionneur : Oui.

Shaykh : Ô mon frère, elle reste une étrangère pour toi tant que tu n’as pas conclu le contrat de mariage (‘aqd az-zawâj).

Questionneur : Merci. Qu’Allah vous récompense par un bien, ô shaykh !

Shaykh : Toi de même.

Questionneur : Qu’Allah vous anoblisse.

Shaykh : Qu’Allah te préserve.. As-Salâm ‘alaika

Questionneur : As-Salâm ‘Alaykum

Shaykh : Wa ‘alaykum As-Salâm Wa rahmatullah


En résumé, les termes Muqabalah et Ta’âruf désignent soient des actes illicites, soit des erreurs au sein d’un acte légiféré Al-Khitbah : la demande en mariage auprès du tuteur légal. Les savants parlent de Khitbah qui consistent à demander en mariage auprès de son tuteur légal une femme à propos de laquelle on sait qu’elle ne refuse pas le mariage et dont on pense que notre proposition sera acceptée. On peut dès lors essayer de la voir discrètement ou si cela n’est pas possible, envoyer une femme de confiance. Si on est alors pleinement décidé, on se rend chez son tuteur légal pour la demande en mariage, ce que l’on nomme Al-Khitbah. Si le tuteur donne son accord (Al-istijâbah), on peut demander à voir la sœur afin qu’on puisse la voir visage découvert et qu’elle puisse elle aussi voir son prétendant. Pendant la période entre Al-Istijâbah et la conclusion du contrat de mariage (‘aqd az-zawâj), les deux prétendants au mariage restent étrangers l’un pour l’autre. Certains savants sont d’avis que pendant cette période, il est permis qu’ils se parlent en présence d’un Mahram (bien entendu pubère, doué de raison, et qui ne soit pas un dépravé permettant à cette femme de tomber dans l’illicite), si cela est nécessaire, afin de mettre au point certaines choses ou fixer certaines conditions. Et ce n’est qu’à partir de la conclusion de l’acte de mariage qu’ils sont mari et femme et sont libres de se voir et se parler.


Ceci est le conseil sincère que nous pouvions adresser à nos frères et sœurs. Wallahu ‘alam.


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Published by Samir Abou Taymyya Al-Jazairi - dans Le mariage
4 mars 2007 7 04 /03 /mars /2007 23:01


Question :



Je vais me marier bientôt, Incha Allah, et je ne sais pas comment faire la première nuit avec ma femme, selon l’Islam ?



Et ma femme m’a demandé de ne pas faire les enfants tout de suite. Est-ce que je peux utiliser le préservatif dès le premier jour de la nuit de mariage ?


Est-ce que c’est autorisé en Islam?


Reponse :


Louange à Allah. Paix et salut sur Son Prophète.


 

Cher frère, chère sœur :


En la nuit de noces il est désiré à l’homme de poser sa main  sur le toupet de son épouse et dire l’invocation citée dans le hadith suivant du Prophète Salla Allahou Alaihi wa Sallam: « Quiconque parmi vous acquiert une femme ou un serviteur ou une bête, qu’il pose sa main  sur son toupet et dise: « Ô Allah ! Je Te demande de son bienfait et de sa prédisposition à faire du bien et protège-moi contre sa malfaisance et sa prédisposition à faire du mal. » (Ibn Maja)


 

Il est désiré au mari de prier deux Rakaâtes  avec son épouse  et d’invoquer Allah avec  des invocations citées dans la Sunna du Prophète Salla Allahou Alaihi wa Sallam.



Abou Waïl a rapporté:


« Un homme est venu voir Abdallah Ibn Messaoud et lui a dit:

« J’ai épousé une femme vierge et j’ai peur qu’elle me déteste ! » Abdallah Ibn Messaoud lui a répondu: « L’entente est un don d’Allah  alors que le désaccord est une œuvre du Satan pour lui faire détester ce qu’Allah  lui a permis.  Quand  l’épouse entre ordonne-lui de prier derrière-toi  deux rakaâtes ! Et dit : « Ô  Allah ! Bénit-la pour moi  et bénit-moi pour elle ! Octroie-moi d’elle (des enfants) et octroie-lui de moi (des enfants) ! Ô  Allah ! Réunit entre nous – s’il y a union - dans le bien et désunit entre nous – s’il y a séparation - dans le bien ! »



L’islam nous enseigne la bonne éducation, même dans les rapports sexuels entre le mari et son épouse, pour que cette relation soit digne de l’être humain et pour qu’elle réalise les objectifs souhaités du mariage.



Parmi ces règles de bonne manière nous citons :



1/ Se parfumer avant le rapport sexuel: Notre Mère Aïcha a dit : « Je parfumais le Messager d’ Allah  Salla Allahou Alaihi wa Sallam avant qu’Il n’ait des rapports sexuels avec ses femmes. Il s’éveillait le matin «Mouhrim » (portant l’habit du pèlerinage), avec sur lui, les traces du parfum. » (Boukhari et Muslim)



2/ Commencer par des caresses avant le rapport sexuel pour que les désirs charnels de l’épouse s’éveillent et pour qu’elle jouisse autant que lui.



3/ Qu’est-ce qu’on dit avant le rapport sexuel : Le Compagnon Ibn Abbas a dit que le Prophète Salla Allahou Alaihi Wa Sallam a dit : «Si l’un de vous dit - avant le rapport sexuel avec sa femme – Bismi Allah, Allahoumma Djannibna Achaitane Wa Djannibi Achaitane Ma Razaktana, et si Allah leur prédestinait un enfant cette nuit là alors le diable ne lui nuirait jamais.»     ( Boukhari et Muslim)



4/ Les positions licites du rapport sexuel : Le rapport sexuel n’est licite que dans la vulve qui est le lieu de naissance et aussi le lieu de productivité, quelle que soit la position (par devant ou par derrière).



Le Compagnon Djaber a dit :
«Les juifs disaient : Si l’homme avait un rapport sexuel avec sa femme par derrière - mais dans la vulve - alors l’enfant serait loucheur, alors Allah a révélé ce verset : « Vos épouses sont pour vous un champ de labour (un lieu de productivité comme le champ) ; allez à votre champ comme (et quand) vous voulez.. » (sourate 2 /verset 23)



5/ Quand le mari contente son besoin qu’il ne se retire pas jusqu’à ce que son épouse comble son besoin.



6/ Il est illicite d’avoir un rapport sexuel avec l’épouse pendant la période des règles : Le Compagnon Abou Horeira a rapporté que le Prophète Salla Allahou Alaihi Wa Sallam a dit : « Celui qui a un rapport sexuel avec son épouse pendant ses règles ou par la voie anale ou a consulté un sorcier ; certes il a nié ce qui a été révélé au Prophète Mohamed Salla Allahou Alaihi Wa Sallam. » (Tirmidhi et Abou Dawoud)



7/ Il est illicite d’avoir un rapport sexuel avec son épouse par la voie anale : Le Compagnon Abou Horeira a rapporté que le Prophète Salla Allahou Alaihi Wa Sallam a dit : « Il est maudit celui qui a un rapport sexuel avec son épouse par la voie anale. » (Abou Dawoud)



8/ Il est illicite de divulguer tout ce qui est en relation avec le rapport sexuel : Le Compagnon Abou Said Al Khoudari a rapporté que le Prophète Salla Allahou Alaihi Wa Sallam a dit : « Celui qui un rapport sexuel avec son épouse puis divulgue le secret de sa femme, alors il sera parmi les gens les plus pervers auprès d’ Allah  le Jour du Jugement Dernier. » (Muslim)



9/ Il est obligatoire de se purifier (Ghousle) après le rapport sexuel même s’il n’a pas éjaculé : Le Compagnon Abou Horeira a rapporté que le Prophète Salla Allahou Alaihi Wa Sallam a dit :    « Si le mari a un rapport sexuel avec son épouse, le «Ghousle» est alors obligatoire (pour les deux époux) même si l"époux n’a pas éjaculé. » (Muslim)



Dans une autre version du hadith, chez l’imam Muslim :
«
Si le mari a un rapport sexuel avec son épouse et que le pénis touche la vulve, alors le Ghousle est obligatoire. »



L’imam Tirmidhi a rapporté que le Prophète Salla Allahou Alaihi Wa Sallam a dit : «Quand le pénis pénètre dans la vulve alors le Ghousle est obligatoire ! »



10/ Il est désirable de se couvrir pendant le rapport sexuel : Il y a un hadith «faible» rapporté par Ibn Maja que le Prophète Salla Allahou Alaihi Wa Sallam a dit : «
Quand le mari a un rapport sexuel avec son épouse qu’ils se couvrent et ne déshabillent pas comme deux chameaux dénudés ! »



Mais il faut rappeler qu’il n’y a aucun mal à ce qu’ils se déshabillent complètement.



Ce sont là les principales règles de la bonne morale dans le rapport sexuel ; avec en plus l’abaissement du regard envers l’illicite, la sensation qu’Allah l’a favorisé en lui facilitant le mariage et d’avoir l’intention de rendre son épouse vertueuse et de la protéger contre l’illicite.



Et Allah Sait mieux.




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Published by Samir Abou Taymyya Al-Jazairi - dans Le mariage
1 mars 2007 4 01 /03 /mars /2007 13:51


Louange à Allah, et bénédictions et salutations d'Allah sur le messager d'Allah,



Nous félicitons - nos sœurs - pour le mariage, et nous demandons à Allah de leur donner une vie heureuse avec un mari vertueux et qui est embellie par une descendance pieuse.



C'est une bonne chose que la jeune fille recherche ce qui lui est utile dans sa vie conjugale, et que son souci ne soit pas simplement les choses formelles et matérielles.
Le fait qu'elle donne de l'importance aux choses morales et essentielles, indique son éveil, son attention et sa conscience. Et le discours sur les conseils est long, mais je vais vous citer des conseils en bref ; et ensuite, je vous donnerai quelques références qui vous seront utiles dans ce domaine.



Les conseils :


1- Implorez Allah (qu'Il soit exalté) en lui demandant de vous guider vers ce qui est juste, et de vous réjouir de la piété de vos maris, ainsi que du bonheur de votre vie.


2- Craignez Allah (qu'Il soit exalté) car : {Quiconque craint Allah cependant, Il lui facilite les choses}.
Et il est facile de satisfaire l'époux en évitant ce qu'Allah (qu'Il soit exalté) a interdit. Et rappelez-vous que l'obéissance est une lumière sur le visage, un épanouissement de la poitrine, une tranquillité dans le cœur, et que quiconque craint Allah, Il guide son cœur. Et Allah (qu'Il soit exalté) n'humilie pas celui qui Lui obéit.


3- Habituez-vous à la satisfaction [être satisfait de ce que vous avez], car c'est la base du bonheur ; et je veux dire par cela que vous évitiez la comparaison, méfiez-vous donc de comparer votre vie à la vie des autres, car vous ne voyez de leur vie que le côté lumineux.
Et efforcez-vous toujours de regarder les côtés positifs de vos maris, et ne faites pas attention à leurs côtés négatifs parce qu'étant donné que vous n'êtes pas parfaites, eux aussi ne sont pas parfaits. Donc, pour que vous soyez heureuses, dirigez toujours vos regards sur les points positifs dans votre vie, glorifiez-les et remerciez votre Seigneur pour eux ; et rappelez-vous que pour beaucoup de gens, des choses manquent dans leur vie, et sont complètes dans votre vie, mais vous êtes inattentives à cela.


4- Soyez très dévouées au service de vos maris car ils sont votre Paradis ou votre Enfer ; en ressentant que ce service est une adoration d'Allah, et est parmi les meilleures œuvres de l'épouse pour Allah (qu'Il soit exalté), et c'est le "Jihad" de la femme [le combat de la femme dans le chemin d'Allah]. Et vous devez vous habituer à ce que vos dons ne soient pas conditionnées, c'est-à-dire que vos dons ne doivent pas être liés aux dons de vos maris pour vous, mais au contraire vous devez tout faire pour eux, et vous devez augmenter vos dons pour eux même s'ils sont négligents, car ainsi ils seront attirés encore plus vers vous.


5- Il vaut mieux que la femme soit attentive aux besoins de son mari de tous les côtés et qu'elle les comprenne ; ainsi, elle sera celle qui les lui fournit et les accomplit, et il sentira alors avec elle une satisfaction dans tous les côtés de sa vie. Donc, en ce qui concerne les sentiments, elle lui échange un amour sans conditions ; en ce qui concerne le côté social, elle entretient les liens de parenté avec qui elle doit les entretenir, et elle est bienfaisante envers ceux avec qui il doit être bienfaisant ; en ce qui concerne le côté de la pensée (le côté mental), elle doit être avec lui dans ses soucis, et elle l'aide à parvenir à ses buts et à réaliser ses espoirs. Et dites la même chose pour ses autres besoins : psychologiques, impulsifs (ses impulsions sexuelles), et les autres besoins qui sont nombreux.


6- C'est une belle chose que la femme fasse que sa maison soit un jardin dans lequel l'homme trouve de l'ombre à chaque fois qu'il veut se reposer ; et c'est une chose encore plus belle que la femme fasse ressentir à l'homme sa valeur et son importance dans la maison, et cela doit être fait avec les paroles et les actes, car l'un ne réalise pas le but sans l'autre ; et ceci afin que l'homme trouve son entité (son essence) et ressente son importance dans sa maison.


7- Que votre maison soit propre et parfumée, remplie de gaieté et d'intimité ; lorsqu'il entre, accueillez-le comme l'on reçoit un roi ; lorsqu'il s'assoit, honorez-le comme vous honorez un invité ; accomplissez ce dont il a besoin avant qu'il ne vous le demande. Il ne doit entendre que ce qui le réjouit, et il ne doit voir que ce qui le rend joyeux. Faites qu'il soit heureux, il vous rendra heureuse ; et soyez sûres que si l'homme donne, ses dons seront beaucoup plus nombreux que les dons de l'épouse, attirez donc ses dons en ayant de bonnes relations avec lui et en étant de bonne humeur.


8- Développez votre vie et progressez dans vos façons d'avoir des relations (sociales) en participant à des cours initiatiques, car la vie conjugale est un art et une habileté, qui devient parfaite avec l'instruction et l'initiation. Et lisez les livres et écoutez les cassettes utiles à ce sujet.


9- Je veux attirer votre intention, chères sœurs, sur un point très important qui est : il est de la nature de la femme lorsqu'elle est proche de son mariage, de tracer une vie brillante et des rêves roses sur sa vie conjugale et sur le futur mari ; et dès qu'elle entre dans la vie conjugale, elle commence à comparer sa vie réelle à son imagination qu'elle avait tracée, et avec le premier désaccord entre elle et son époux, elle commence à se lamenter sur son imagination et ses espoirs qu'elle avait rêvés ; alors, elle vit sa vie avec de la tristesse (de la peine), et au lieu d'élever le niveau de sa vie au niveau de ce qu'elle avait imaginé, elle passe sa vie à pleurer sur l'imagination perdue. Il est donc plus digne de la femme intelligente de considérer la vie qu'elle veut obtenir comme étant une vie à laquelle elle parviendra en étant patiente, en faisant des efforts, en faisant des sacrifices et en faisant des dons continuels. Et c'est une erreur que la femme perde sa valeur auprès de son mari dès le premier désaccord qui se produit entre eux ; et la femme qui obtient le succès, est celle qui commence par mettre une provision d'erreurs et de négligences pour elle dans le compte des sentiments de son mari à travers ses réactions lors des désaccords. De même que la femme intelligente est celle qui ferme les portes sur les malentendus et les désaccords qui se produisent entre elle et son bien aimé, et qui les cache afin que la situation retourne à la normale – et si elle se voit obligée de parler (de divulguer les désaccords) pour qu'elle se libère (se décharge un peu) ou pour la consultation, qu'elle soit alors intelligente et perspicace dans le choix de la personne qu'elle consulte et dont elle prend l'opinion, que cette personne soit un homme ou une femme, car combien de conseillers sont devenus une partie du problème à cause de leur manque de compréhension et de la faiblesse de leur sagesse.


Et enfin, félicitation à celle qui est pour son mari le plaisir de ce monde, car elle est certes celle qui réussit (la gagnante) ; elle a gagné la satisfaction d'Allah (qu'Il soit exalté) et elle a gagné la satisfaction de son mari et la stabilité de sa vie.
Nous demandons à Allah de vous donner une bonne vie et un mariage réussi !


Les références :


1- "Acharah mafaatih linnadjaah" (Dix clés pour la réussite), d'Ibrahim Faqui. 2- "Al-'Aadaate As-Sib'â lil-Ousare Dhaate Al-Fa'âliyah Al-'Aaliyah", (The 7 Habits of Highly Effective People), de Stephen R. Covey.


Les cassettes :


1- "Bahr Al-Houb" (La mer de l'amour), d'Ibrahim Ad-Douwaïch.
2- "Al-Houquouq Az-Zaoujiyah" (Les droits conjugaux), de Mohammed Ach-Chanquiiti.
3- "Kaïfa Taksabiine Mahboubak" (Comment gagner ton aimé ?), de Salaah Ar-Raachid.



Ecrit par : Faouz fille d'Ibrahim Al-Gharbi




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19 janvier 2007 5 19 /01 /janvier /2007 23:23



Shaikh Ibn Uthaimin


 


 


Question : Quelles sont les questions les plus importantes qui doivent former la base pour une femme pour choisir un mari, et le refus d'une personne pieuses pour des raisons matérielles amène-t-il la punition d'Allah sur elle ?


 


Réponse : Les attributs les plus importants qu'une femme doit rechercher dans un mariage sont le bon caractère et Din (la pratique de la religion). En ce qui concerne la richesse et l'origine, ceux sont des questions secondaires. La chose la plus importante est que celui qui propose le mariage soit bon dans son Din et dans son caractère – car avec celui qui possède Din et le bon caractère, elle ne sera perdante sous aucun aspect : s'il la garde, il le fera d’une bonne façon et s'il la libère, il le fera aussi d’une bonne façon. En outre, celui qui possède Din et le bon caractère sera une bénédiction pour elle et ses enfants et elle apprendra de lui les bonnes manières et Din.


 


Mais si la personne n'a pas ces attributs alors elle doit l'éviter - particulièrement ceux qui négligent les prières, ou celui dont on sait qu’il boit - et le refuge est auprès d'Allah... Ainsi ce qui est important est que la femme se concentre sur le bon caractère et la pratique du Din. En ce qui concerne l'origine, si cela est possible ensuite, alors c’est mieux, car le messager d'Allah (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « si vient à vous celui dont Din et le caractère sont agréables, donnez- lui alors [ la femme] en mariage. »


Cependant si on trouve celui qui a une position semblable, alors cela est meilleur.


 




Shaikh Ibn Uthaimin dans Fatawal-Mar'a Vol. 1. P.50


 


 



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19 janvier 2007 5 19 /01 /janvier /2007 19:57


Cheikh Mohammad ibn Jamil Zino

Chère sœur , ne sois pas séduite par l’argent , le rang social ou la beauté , mais choisi plutôt l’homme de foi conformément à ce qu’a dit le messager d’Allah (صلى الله عليه و سلم)  : « S’il se présente à vous celui qui vous a plu par sa moralité et sa vertu , mariez-le . Si vous ne le faites , il y aura du trouble sur la terre et un horrible ravage. » [ Hadith assez bon , At-Tirmidhi et autres ]

Si ton mari vertueux t’aime , il te soutiendra dans tes affaires religieuses et matérielles. S’il ne t’aime pas , il n’ira pas jusqu’à te haïr, te léser ou te mépriser. Il agira conformément à ce qu’a dit le prophète (صلى الله عليه و سلم)  : « Qu’un croyant ne déteste pas une croyante. Si l’un de ses cotés lui déplait , elle lui plaira par un autre. » [ Rapporté par Moslim ]


Le mari vertueux t’aide à inculquer à tes enfants l’éducation islamique pure. L’Islam sera la référence principale pour votre vie de couple. La satisfaction de s’en remettre à lui sera mutuelle, ce qui réalisera votre bonheur dans ce monde et dans l’au delà .


Le mari vertueux te porte conseil si tu t’es trompée et te montre la vérité. A l’homme de choisir la femme pieuse attachée à sa religion. Elle protège sa maison et sa famille de tout manquement à la bonne moralité et respecte le droit de son mari sur elle. Le prophète
(صلى الله عليه و سلم)   a dit : « On épouse une femme pour quatre raisons : pour son argent, pour sa classe sociale , pour sa beauté et pour sa religion ;  choisis plutôt celle qui est pieuse. » [ Al Boukhari et Moslim ]


La Sunna du prophète
(صلى الله عليه و سلم)  concernant la vie du couple montre qu’il faut tenir compte du fond et non de la forme. Le prophète (صلى الله عليه و سلم)  a dit : « Certes Allah ne regarde pas vos visages et vos corps , mais il regarde vos cœurs et vos actes. » [ Rapporté par Moslim ]

 

La liberté de la femmes dans le choix de son mari

L’Islam a valorisé la femme en lui donnant le droit de choisir son mari. Il a respecté sa volonté sachant que sa décision est cruciale pour sa vie et son avenir.

Aïcha  [qu'Allah soit satisfait d'elle] a demandé au prophète
(صلى الله عليه و سلم) 
:

« La fille que sa famille veut marier, doit-on avoir son consentement ou non ?


- On ne la marie qu’après son consentement , répondit le prophète
(صلى الله عليه و سلم)

- Elle est pudique, lui dit Aicha [qu'Allah soit satisfait d'elle] .

 
- Son consentement consiste donc dans son silence , dit le prophète
 
(صلى الله عليه و سلم)  »  
 [Al Boukhari ]

 

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Published by Samir Abou Taymyya Al-Jazairi - dans Le mariage
19 janvier 2007 5 19 /01 /janvier /2007 18:38


Shaikh 'Abdallah Al-Qar'awi


L'exhortation au mariage et ses bienfaitsLouange à Allah qui détient les plus beaux noms, et les plus beaux attributs. Je lui fais louange (qu'Il soit exalté), c'est lui qui de l'eau a créé une espèce humaine qu'Il unit par les liens de la parenté et de l'alliance.


J'atteste qu'il n'y a de divinité digne d'adoration qu'Allah l'Unique, sans associé, et j'atteste que Muhammad est Son serviteur et Son messager, je demande à Allah que la prière et la bénédiction soient sur lui et sur ses compagnons. Ceci dit :


Ô vous les musulmans ! Le mariage est un contrat qui repose sur des piliers et des conditions. Par là, le mari peut jouir légalement de son épouse. L'avis de l'Islam par rapport au mariage est qu'il est légiféré par la parole d'Allah le Très-Haut :


« Mariez les célibataires d'entre vous et les gens de bien parmi vos esclaves, hommes et femmes. » (La lumière, v.32).


La signification du verset – et Allah est plus savant – mariez, ô vous les croyants, les hommes et les femmes libres, et les vertueux parmi vos esclaves, hommes ou femmes.


Ô serviteur d'Allah ! Celui qui ne peut pas se marier, alors son père ou sa famille proche sont obligés de le marier s'ils en ont la capacité.


Chers musulmans, le mariage est obligatoire pour celui qui peut pourvoir à ses dépenses, et pour celui qui a peur de tomber dans l'interdit. Par contre, le mariage est conseillé pour celui qui peut pourvoir à ses dépenses sans pour autant craindre de tomber dans la débauche (la fornication). La preuve de cela réside dans la parole du Prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue - : « Ô vous les jeunes ! Celui d'entre vous qui peut se marier, qu'il se marie donc, car le mariage pousse l'homme à baisser le regard et à préserver sa vertu. Par contre, celui qui n'en a pas la capacité, qu'il jeûne donc, car c'est pour lui une protection. »


Chers jeunes, le mariage détient des bénéfices religieux et matériels. Le premier de ces bénéfices est qu'il préserve la religion de la calamité de la tentation. Ainsi, le musulman baisse son regard et préserve sa vertu, d'après la parole du Prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue - : « car le mariage pousse l'homme à baisser le regard et à préserver sa vertu. »


Le deuxième de ces bénéfices est le fait que le mariage est la cause permettant d'avoir des enfants, et ceci est considéré comme un rapprochement d'Allah et une obéissance. Aussi, c'est le moyen d'accroître le nombre de ceux qui croient en Allah.


La preuve à cela réside dans la parole rapportée par Abu Dawud et Nassâï d'après Ma'quil Ibnu yassâr qui a dit : « Un jour, un homme est venu voir le Prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue - et lui dit : Une femme belle et de bonne famille m'a plu, seulement, elle est stérile ; pourrais-je me marier avec elle ? Le Prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue - lui répondit : « non ». Ensuite, ce même homme revint une deuxième fois, mais le Prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue - lui répondit par la négative, puis il revint une troisième fois, alors le Prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue - lui répondit : « épousez la femme affectueuse et féconde, car par votre grand nombre je surpasserais les autres communautés ».


Le troisième bénéfice du mariage est le désir ardent d'avoir un enfant vertueux qui invoque Allah pour nous, et ceci durant notre vie et après notre mort. La preuve réside dans la parole du Prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue - : « Lorsque l'enfant d'Adam meurt, toutes ses actions s'interrompent sauf dans trois situations : une aumône courante et bienfaisante, une science utile ou un enfant vertueux qui invoque Allah pour lui. »


Le quatrième bénéfice du mariage est qu'il est la plus grande jouissance de cette vie à moins que la personne consacre son temps dans la science, l'enseignement, et l'application de cela. La preuve réside dans la parole du Prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue - : « La vie présente n'est que jouissance, et sa meilleure jouissance est la femme vertueuse. » (Rapporté par Muslim).


Ibnu Mâjah rapporte que le Prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue – a dit : « ہ part la crainte d'Allah, le croyant n'aura jamais autant bénéficier (de cette vie que) ce dont il bénéficie de la femme vertueuse. En effet, lorsqu'il lui ordonne de faire quelque chose, elle lui obéit, et lorsqu'il la regarde, elle le rend heureux, et s'il la conjure, elle se dévoue dans le bien, et lorsqu'il s'absente, elle lui reste fidèle et protège ses biens. » (Rapporté par Ahmad et d'autres)[1].


Le cinquième bénéfice est que le mariage est une cause de l'enrichissement, et la suppression de la pauvreté et du besoin. Le chef des croyants, 'Umar Ibnul-Khattâb a dit : Je m'étonne de celui qui souhaite la richesse en dehors du mariage, alors qu'Allah dit : « S'ils sont dans le besoin, Allah les rendra riches par Sa grâce. » (La lumière, v.32).


Abu Bakr t a dit : « Obéissez à Allah dans ce qu'il vous a ordonné comme le mariage, dès lors, Allah réalisera pour vous ce qu'il vous a promis comme richesse. »


Le Messager d'Allah – qu'Allah prie sur lui et le salue - a dit : « Trois personnes seront soutenues nécessairement par Allah – et il cita parmi eux – La personne qui se marie voulant par là protéger sa vertu. »


Ces preuves jettent le discrédit sur ce qu'avancent les tuteurs qui refusent de marier le pauvre pour sa pauvreté, de peur que le mariage n'augmente encore plus sa misère. Cette vision matérielle des choses est démentie, également, par la réalité. Combien de pauvres se sont retrouvés après leur mariage dans une abondance de bienfaits et dans une complète satisfaction !


Muslim et Ahmad rapportent – la version suivante est celle d'Ahmad – d'après Anas qui dit : « Le prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue - donna une femme Ansarite en mariage à Julaïlîb, et demanda sa main à son père qui répondit : « Je dois d'abord consulter sa mère. » Le prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue - dit : « bien entendu. » Il partit donc, rejoindre sa femme puis lui raconta ce qui s'était passé, alors elle dit : « Non ! Par Allah ! ». D'après Abu Ya'lâ : elle dit : « Non ! Je jure par la vie d'Allah, ne le marie surtout pas. Le prophète n'a-t-il trouvé que Julaïlîb !? Alors que nous nous sommes opposés à la demande d'untel et d'untel ! Leur jeune fille, dissimulée derrière le rideau, écoutait. Ensuite, l'homme voulut partir informer le Prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue - de ce qui s'était produit, c'est alors que leur jeune fille rétorqua : « Voulez-vous, donc, rejeter l'ordre du Prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue - ! S'il a agréé cet homme pour vous, alors mariez-le ! » Leur fille, à cet instant, avait mis au clair le sens caché de cette affaire que ses parents n'avaient pas compris. Son père dit : « Tu as dit vrai », il partit, donc, rejoindre le Prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue - et lui dit : « Si tu agrées cet homme, alors nous l'agréons. Le Prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue - dit : « Je l'ai agréé », ensuite il l'a maria. Plus tard, les gens de Médine furent attaqués, et Julaïlîb enfourcha sa monture (pour défendre les habitants de Médine), ensuite les musulmans le trouvèrent mort, alors qu'autour de lui gisaient des mécréants qu'il avait tués. »


On trouve dans la version de Muslim : « Ils le trouvèrent gisant entouré de sept personnes qu'il a tuées, puis il fut tué par la suite. Le Prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue - vint, et se tint debout près de lui, puis il dit : « Il en tua sept, ensuite ils l'ont tué, il fait partie de moi et moi, je fais partie de lui, il fait partie de moi et moi, je fais partie de lui. » Ensuite, le Prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue - le prit dans ses bras, et ne fut transporté que sur les deux bras du Prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue -. On creusa sa tombe et on l'y déposa sans le laver. » Anas dit par la suite : « j'ai remarqué sa femme dont la demeure était une des plus aisées de Médine. »


Isaaq Ibn Abdallah Ibn Abi Talha rapporta à Thâbit : « Sais-tu qu'a-t-il invoqué le prophète – qu'Allah prie sur lui et le salue - pour elle (la femme de Julaïlîb) ? Il invoque cela pour elle : « Ô Seigneur ! Répands sur elle tout le bien, et ne rends pas sa vie pénible. » Le rapporteur dit : « Il n'y avait pas parmi les Ansarites (les habitants de Médine) une veuve plus aisée qu'elle. »


Le sixième bénéfice du mariage est le fait qu'il est une tradition des prophètes. D'après Al-Hassan qui rapporte d'après Saad Ibn Hichâm qui a dit à Aïcha : « j'aimerais te questionner au sujet de rester vivre dans la chasteté. » Elle répondit : « Ne le fais pas. N'as-tu point entendu lorsqu'Allah dit : « Et Nous avons certes envoyé avant toi des messagers, et leur avons donné des épouses et des descendants. » (Le tonnerre, v.38). Donc, rester chaste toute sa vie n'a pas lieu d'être. »


Al-Bukhâry rapporte d'après Sa'id Ibn Jubaïr qui a dit : Ibn Abâss a dit : « Es-tu marié ? J'ai répondu : « non ». Il dit : « Marie-toi car le meilleur de cette communauté était celui qui avait le plus de femmes. » c-à-d le Messager d'Allah – qu'Allah prie sur lui et le salue -.


Craignez Allah, ô serviteur d'Allah ! Soyez des gens sensés qui lorsqu'ils écoutent la parole, suivent ce qu'elle contient de meilleur, et soyez parmi ceux qu'Allah a fait l'éloge dans Son livre précis, lorsqu'Il dit : « Ceux qui prêtent l'oreille à la parole, puis suivent ce qu'elle contient de meilleur. Ce sont ceux-là qu'Allah a guidés et ce sont eux les doués d'intelligence. » (Les groupes, v.18).


Je demande à Allah qu'Il nous accorde un savoir utile, des œuvres agréées, et une bonne subsistance, Il est, certes, celui qui entend les invocations. Qu'Allah bénisse notre lecture du Coran précis, et nous lui demandons que ses versets et son sage rappel nous soient bénéfiques. J'ai prononcé ce discours et je demande à Allah qu'Il me pardonne tous les péchés ainsi que vous et tous les musulmans. Demandez-lui pardon et repentissez-vous, c'est Lui, Celui qui pardonne et qui est le Miséricordieux.

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Published by Samir Abou Taymyya Al-Jazairi - dans Le mariage
16 janvier 2007 2 16 /01 /janvier /2007 21:05

Sheikh Ibn Baz


Question:

Quel est l’âge approprié pour que l’homme et la femme se marient ? De nos jours, certaines jeunes filles n’acceptent pas d’être mariées à des hommes plus vieux qu’elles et les hommes n’ont plus ne veulent pas se marier avec des femmes plus âgées qu’eux. Nous espérons une réponse. Qu’Allah vous récompense.


Réponse:

Je conseille aux jeunes femmes de ne pas refuser un homme parce qu’il est plus âgé. Même s’il est 10, 20 ou 30 ans plus vieux, ce n’est pas une raison valable. Etre plus âgé n’est pas un mal. Il n’y a aucun problème si la femme est plus âgée que l’homme ou si l’homme est plus âgé que la femme.


Le Prophète a épousé Khadija alors qu’elle avait 40 ans et lui n’avait que 25 ans, avant qu’il reçoive la première révélation. Donc elle avait 15 ans de plus que lui.


Beaucoup de ceux qui parlent à la radio et à la télévision et qui sont contre le fait qu’il y ai-t une différence d’âge entre l’homme et la femme ont tord ! Au contraire, que doit-on faire ? Si une femme cherche un mari éventuel, s’il est pieux et convenable, elle doit être d’accord même s’il est plus vieux. De même, l’homme doit essayer d‘épouser une femme pieuse et vertueuse, même si elle est plus âgée que lui en particulier si elle n’est pas encore à la moitié de sa vie. Dans tous les cas, l’âge n’est pas une raison. Il ne doit pas être un problème tant l’homme et pieux ou que la femme est pieuse.

Qu’Allah rende bonnes les chose pour tous.



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Published by Samir Abou Taymyya Al-Jazairi - dans Le mariage
16 janvier 2007 2 16 /01 /janvier /2007 21:03

Sheikh Ibn Uthaimin


Question: Il est courrant aujourd’hui qu’une jeune fille ou son père refuse celui qui se propose afin de finir son lycée, son université ou ses études pendant u certains nombre d’années. Quelle est la loi à ce sujet ? Que conseillez-vous à ceux qui agissent ainsi compte tenu du fait que souvent la femme atteint la trentaine sans être mariée ?


Réponse: Cette pratique sa à l’encontre de ce que le Prophète a ordonné. Le Prophète a dit : « Si quelqu’un dont la religion et le caractère vous conviennent viens à vous (pour se proposer), épousez-le ! » (Tirmidhi, Ibn Majah)


Le messager d’Allah a aussi dit : « O les jeunes, celui d’entre vous qui a les moyens de se marier doit se marier car cela baisse le regard et protège la chasteté. » (Boukhari Mouslim)



En empêchant le mariage, on en perd les bénéfices. Je conseille à mes frères musulmans qui sont tuteurs des femmes et à mes sœurs musulmanes de ne pas refuser le mariage pour finir leurs études ou enseigner. En fait, la femme peut poser en condition à son mari de continuer d’étudier jusqu’à ce qu’elle finisse ses études ou de continuer d’enseigner pendant une année ou deux, tant qu’elle ne doit pas s’occuper de ses enfants. Il n’y a pas de mal en cela.


Toutefois, il faut faire attention uand la femme étudie dans un domaine dont elle n’a pas vraiment besoin. A mon avis, quand une femme finit l’école élémentaire et qu’elle sait lire et écrire et qu’ainsi elle peut titrer les bénéfices de son savoir en lisant le livre d’Allah, son tafsir, les hadiths du Prophète et leur explication, c’est tout ce dont elle a vraiment besoin. A moins bien sur qu’elle ne continue ses études dans un domaine dont les gens ont besoin comme la médecine etc. Ceci est aussi conditionnel du fait que les études n’impliquent pas ce qui est interdit comme la mixité avec les hommes etc.



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Published by Samir Abou Taymyya Al-Jazairi - dans Le mariage
16 janvier 2007 2 16 /01 /janvier /2007 20:55


Sheikh Ibn Uthaimin


Question: Quel est le point de vue de la religion sur les relations avant le mariage ?


Réponse:
Si la personne qui pose la question veut dire par « avant le mariage », avant la consommation du mariage mais après la le contrat, alors il n’y a pas de mal à de telles relations puisqu’elle est sa femme en vertu du contrat, même s’il n’ont pas ostensiblement consommés le mariage.


(Ici le Sheikh fait référence à une pratique commune dans le monde musulman. Parfois, le contrat de mariage est fait mais les deux personnes ne vivront pas ensembles en tant que mari et femme pendant quelques temps. Cependant, dès que le contrat de mariage a eu lieu, les deux personnes sont mari et femme et ils sont légalement libres de se comporter l’un envers l’autre, bien que la coutume puisse dire autre chose. Cela ne doit pas être confondu avec la période d’engagement. Pendant la période d’engagement, les deux personnes se sont mises d’accord qu’ils vont se marier mais ils doivent encore accomplir le contrat de mariage et devenir vraiment mari et femme.


Cependant, si c’est avant le mariage, comme pendant la période d’engagement ou autre, un tel contact est interdit et illégal. Il n’est pas permis pour un homme de jouir de la compagnie d’une femme qui ne lui est pas parente, que ce soit (pour discuter, regarder ou avoir une compagnie privée. Il a été confirmé que le Prophète a dit : « Un homme ne peut pas se trouver seul avec une femme excepté en présence d’un de ses Mahram. Et une femme ne peut voyager qu’avec un Mahram. » (Mouslim, Boukhari)


En somme, si un contact a lieu après le contrat de mariage, il n’y a aucun mal. Si c’est avant la cérémonie du mariage, même si c’est après la proposition et l’acceptation, ce n’est pas permis. Un tel comportement est interdit pour lui parce que la femme n’est pas sa parente ni sa femme jusqu’à ce que le mariage soit conclu.

 




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Published by Samir Abou Taymyya Al-Jazairi - dans Le mariage