al-Lajnah ad-Dâ-ima & SHeikh Sâilh al-Fawzân
Question :
Qu’en est-il de ce qui est dit au sujet de la voix de femme comme étant une ’Awrah [chose à dissimuler] ?
Réponse :
La voix de la femme n’est pas en principe ’Awra. Les femmes se plaignaient au Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) et l’interrogeaient au sujet des matières religieuses. Elles ont agit de la sorte aussi avec les Khalifes bien Guidés (radhiallâhu ’anhum) et ceux qui détenaient l’autorité après eux. Et elles saluaient des hommes non-mahram avec le Salam [Salut Islamique] et ils leurs rendaient le Salam, et aucun des Imâms de Islâm ne les a réprimandés pour cela.
Mais il n’est pas permis à une femme de parler d’une voix douce ou plaisante, parce que Allâh - Ta’âla - dit :
Car les hommes peuvent être tentés par cela, comme il l’est indiqué dans ce verset.
C’est ALLâh qui assiste. [2]
La femme peut prier à haute voix si elle se trouve dans un endroit où aucun étranger ne l’entend et si elle accomplit une prière de nuit, sauf si elle risque de déranger d’autres prieurs.
Quand elle accomplit une prière du jour, elle le fait à voix basse parce que cette prière doit se faire ainsi et que l’élévation de la voix dans une telle prière n’est pas recommandée parce que contraire à la Sounnah. [3]
Notes
[1]Coran, 33/32
[2] Fatâwa Al-Lajnah Ad-Dâ-ima lil-Bouhouth Al-’Ilmiyyah wal-Iftâ, vol.6 p.85
[3] Kitâb « Fatâwa al-Mar’a al-Mouslima » - SHeikh Sâlih al-Fawzân, p.322